Abstract
« J’ai longtemps eu peur de ne pas avoir suffisamment de mots ». C’est comme cela que Marco Micone1 justifie son rapport
à la langue et son initiation aux belles-lettres, soit par le chevauchement de l’écriture et de la traduction capable de remédier
à la condition ascopique de l’écrivain émigré. C’est dans la foulée de l’écriture que Micone combat
la désagrégation familiale, la fragmentation humaine et surtout l’hétéroglossie, son but étant celui de reconstruire la
visibilité littéraire, phénoménologique et identitaire de l’émigré. En partant de la traduction théâtrale en
tant qu’expression d’une double écriture de rattrapage et de lieu de transition où redessiner le corps du migrant, cet
article visera à expliquer la relation qui existe entre la quête identitaire et la pratique de la traduction allographe menant à une
nouvelle forme scopique d’intégration socio-culturelle de l’étranger: la déracimilation2.
Mots clés : invisibilité du migrant, écriture de migration, traduction, auto-traduction, palingénésie.
« J’ai longtemps eu peur de ne pas avoir suffisamment de mots »3. C’est comme cela que Marco Micone justifie son rapport
à la langue et son initiation aux belles-lettres, c’est-à-dire par le chevauchement de l’écriture et de la traduction, un
véritable travail de la lettre capable d’obvier à la condition ascopique4 de l’écrivain émigré.
Alors qu’il fréquentait l’école élémentaire, son maître l’obligea à acheter un carnet noir dans lequel il
devait transcrire et traduire en italien tous les mots qu’il utilisait en dialecte du Molise. Ce carnet noir devint à la fois son premier
dictionnaire et son exemplaire d’auto-traduction, le corrélatif objectif d’une incapacité linguistique tangible et l’occasion
pour lui de reconstruire sa propre tour de Babel. Cet espace défini, qui fut en premier lieu l’écriture, s’est transformé en
champ de bataille où Micone pouvait combattre la désagrégation familiale, la fragmentation humaine et, surtout,
l’hétéroglossie (donc son insécurité linguistique). Cette première façon d’approcher l’écriture, sous
la forme d’une traduction secrète, lui permet d’inaugurer son projet littéraire : la reconstruction d’une visibilité
littéraire et d’une nouvelle identité véhiculées par une italianité d'outre-mer.
C’est par la traduction que Micone renégocie son transit
dans la société d’accueil. | Cette vision de l’écriture et de la traduction en tant que forme privilégiée d’évasion spatio-temporelle et linguistique,
nous a encouragée à réfléchir à la figure de l’écrivain-traducteur émigré, à la vision de la traduction
(du français à l’italien) comme expression d’une double écriture de rattrapage, et comme lieu de transition
où redéfinir les rapports sociaux. En partant de son activité en tant qu’écrivain, nous tâcherons d’analyser en quoi
le théâtre pourrait constituer un espace privilégié où reconcevoir le corps du migrant. Nous chercherons ensuite à expliquer
la relation qui existe entre la quête identitaire et la pratique de la traduction allographe. Enfin, nous avancerons l’hypothèse qui voit
dans l’approche traductologique (de l’italien au français et vice versa), une voie inédite vers une nouvelle forme scopique
d’intégration socio-culturelle: la déracimilation.
S’il commence par écrire du théâtre, c’est en partie à cause de l’insécurité qu’il ressent par
rapport à la langue française, laquelle est due à la situation babélienne dans laquelle il a vécu depuis son adolescence. Mais
c’est aussi pour régler des comptes avec sa communauté d’accueil, le pouvoir et l’autorité paternelle qui lui avait
imposé d’émigrer, qu’il décide de prendre la parole. L’écriture théâtrale, en particulier le recours au
drame incarné par sa Trilogia (1996), lui permet de s’abandonner à un processus de catharsis, soit de purification
littéraire à travers l’exercice du dialogue. C’est dans une atmosphère de mélange linguistique, où les personnages
s’expriment par des néologismes constituant une nouvelle langue, que Micone met en scène des réalités autobiographiques,
notamment l’arrivée et l’installation de deux générations d’une famille d’immigrants italiens à Montréal
dans Gens du Silence (1982); le conflit entre l’héritage immigrant et la culture d’accueil dans Addolorata (1984), et enfin,
le devenir québécois, avec toutes les difficultés d’adaptation que cela comporte, dans Déjà l’agonie (1988). Le
choix du théâtre comme genre littéraire pour mettre en scène le thème de l’intégration, qui passe parfois par
l’émargination, est fort intéressant. D’une part, Micone se conforme au théâtre québécois engagé des
années quatre-vingt en solidarisant avec le citoyen québécois qui, comme lui, subit une certaine forme d’assimilation. D’autre
part, « le théâtre donne directement la parole aux personnages-locuteurs puisqu’aucun narrateur ne gouverne, ni ne narrativise leurs
propos. À l’inverse du roman, le théâtre ne peut séparer les deux catégories poétiques de la vision – qui voit?
–, et du langage – qui parle »5. En recourant au théâtre, Micone choisit par conséquent le genre littéraire
qui incarne par excellence l’accord entre l’idiome et l’expression individuelle, le corps et la langue dont la puissance évocatoire
invite le récepteur à participer. Ce grand pouvoir de mimesis accordé au théâtre, c’est-à-dire
d’identification du spectateur/lecteur avec les actants, lui permet de s’auto-interroger et de stimuler la réflexion d’autrui autour
de la problématique concernant la fragmentation, l’exclusion sociale, l’invisibilité de l’étranger,
l’éclatement identitaire et la schizophrénie linguistique. La représentation de la réalité à laquelle le spectateur
assiste au théâtre comporte un pacte : le spectateur sait que tout ce qui se passe sur scène n’est que fiction, mais il feint
d’y croire. En se laissant transporter par cette dissimulation du réel, il prend conscience de l’existence d’un non-lieu, soit
l’espace habité par l’immigré. Il s’agit donc d’un théâtre doublement édifiant. D’une part, il
assure à Micone une place d’honneur parmi les dramaturges affiliés au Québec et lui donne l’occasion d’acculturer ses
compatriotes et de sensibiliser les autochtones au thème de la culture hybride. D’autre part, il lui permet d’entreprendre une thérapie faite de mots, les seules pilules capables de lui donner le courage d’affronter son passé et de dépasser le
traumatisme causé par le sentiment de déracinement. Dans ce sentiment de solitude existentielle et de marginalisation qui est paradoxalement
entouré d’une atmosphère d’incompréhension réciproque, Micone réagit en choisissant le silence. C’est le silence
de la pauvreté, de la privation des mots et de l’incapacité de l’immigrant d’attirer l’attention. Il fraternise avec ses Gens du Silence, ses amis imaginaires, et se tourne vers la traduction pour retrouver ses mots et guérir d’une certaine forme
d’aphasie métaphorique. Le jeu de l’écriture fondé sur le je réflexif a provoqué chez lui une douleur
insupportable : le retour au passé. Pourquoi se consacrer alors à la traduction? L’écriture, qui semblait être la seule voie de
fuite n’est pas arrivée à construire un espace, au moins littéraire, où se positionner. Micone fait alors un pacte avec
l’écriture : « aussi longtemps que les mots de mon enfance évoqueront un monde que les mots d’ici ne pourront pas saisir, je
resterai un immigré »6. C’est pourquoi il part chercher les mots qui lui manquent pour compléter son identité dans la
traduction.
Bien qu’il affirme avoir abordé l’écriture théâtrale pour obvier au problème de l’insécurité
linguistique7, nous trouvons derrière ce besoin de remédier à la confusion langagière une volonté de construire un
nouveau je, une nouvelle identité italo-québécoise. Le détournement vers la traduction devient alors une deuxième
stratégie, cependant moins douloureuse, car elle n’exige aucun autobiographisme.
Quoi qu’il en soit, ce qui attire notre attention demeure le choix qu’il fait des œuvres à traduire. Il ne reste pas seulement
fidèle au genre théâtral qui, comme nous l’avons expliqué plus tôt, représente la forme littéraire la plus
adéquate pour envisager les thèmes du déracinement spatial, émotif et culturel. En fait, il n’accepte de traduire que les textes
qui lui permettent tantôt de compléter son apprentissage à distance de la culture italienne, tantôt de garder la fonction
énonciative du théâtre, le véritable cœur du discours social. C’est donc à travers les traductions et les adaptations
de pièces telles que La Locandiera (1993) de Goldoni, ou les Six personnages en quête d’auteur (1992) de
Pirandello que Marco Micone expérimente la première étape d’un bonheur retrouvé. Tout d’abord, il faut souligner que ses
dialogues théâtraux se nourrissent du discours social de son époque. En effet, ceux-ci ne se déroulent pas dans un contexte
anachronique, mais s’inspirent au contraire de la réalité, mettant en scène les drames québécois de l’assimilation du
français par l’anglais, de la condition de subordination de la femme, de l’émargination et de la résistance à tout ce qui
est étranger. À l’aide de Micone, le capital littéraire italien portant sur ces thèmes devient l’instrument de cette
bataille culturelle. Autrement dit, ces adaptations représentent le prolongement de son engagement sociopolitique à la base de son premier projet
d’écriture, soit la recherche de l’égalité universelle et de la visibilité de l’étranger. La traduction devient
l’espace de la rencontre, de la reconstruction identitaire, de la récupération d’une italianité perdue à cause de la
migration précoce, mais surtout, de l’élaboration d’une réalité virtuelle (car elle est fictionnelle) où
l’écrivain projette sa palingénésie, donc la restauration de son corps et de sa culture. En choisissant le théâtre comme
genre littéraire à écrire et à traduire, Micone met en scène un régime scopique paradoxalement basé sur la
représentation de l’absence, soit la perte de ses origines. Par ses traductions successivement adaptées au théâtre, il favorise
une contiguïté proxémique entre l’œil qui regarde (le spectateur/lecteur) et l’objet regardé (la traduction/la
pièce théâtrale), et cela contribue à rendre de plus en plus observable ce qui demeure invisible, soit l’immigré et le
contexte phénoménologique qui l’entoure. En s’appuyant au pouvoir de mimesis accordé au théâtre, l’auteur
exhorte le spectateur/lecteur à s’immerger dans un espace iconographique – créé par la mise en scène - où le discours
autour de la subordination et de l’ascopicité du migrant fait doucement place à la construction de son identité. Le spectateur
interagit donc avec le traducteur-auteur et les actants en participant à la production d’images qui contribuent au façonnement du corps de
l’immigré. Par conséquent, la traduction devient un nouvel espace littéraire où matérialiser, retrouver et reconstruire
l’ancestralité et la corporéité du migrant dans la société d’accueil. Ce faisant, la traduction modifie sa fonction
phatique qui ne vise plus à exprimer, tout simplement, un contenu. En fait, c’est l’ « acte de dire », qui présuppose une
union entre visibilité physique et parole, ce qui constitue le vrai moteur communicatif. Par cette nouvelle fonction phatique de la traduction Micone
guérit de l’aphasie métaphorique dont il souffrait. En récupérant les mots et, par conséquent, les idées
véhiculées par la littérature italienne qu’il n’avait jamais rencontrés à cause de sa migration précoce, il
retrouve les traces de son identité, de son tissu existentiel, de sa langue maternelle. Le rapprochement à cette langue signifie se
réapproprier le bonheur enfantin, reconstruire ce lien affectif interrompu par la migration. Au moyen de la traduction, il a pu rattraper le canon
national italien qui lui échappait. Cette opération de sauvetage par la pratique de la traduction devient aussi pour Micone une possibilité
d’accumulation de capital littéraire. C’est donc par le biais de ses traductions, qu’il récupère son tissu existentiel,
qu’il apprend à moduler ses émotions et revient à son projet initial, soit l’écriture qui, avec le récit
autobiographique Le figuier enchanté, fait la preuve du rattrapage de son italianité. Micone a finalement trouvé les mots
français pour parler de sa culture d’origine, il a cessé de se sentir un immigré. Ce retour métaphorique en Italie lui permet
« non seulement d’être reconnu littérairement hors des seules frontières nationales [le Canada et le Québec]» 8, mais, bien plus encore, de sortir de l’opacité, d’édifier un espace (littéraire) où les concepts
d’identité et d’altérité peuvent coexister. En transférant son capital littéraire du Québec à l’Italie
et vice versa, il a achevé son processus d’apprentissage de la culture italienne et il s’accorde le droit d’exister ailleurs.
Le sempiternel chevauchement entre le théâtre, l’écriture et la traduction, nous a encouragé à réfléchir à la
figure de l’écrivain émigré qui convertit ses diverses compétences linguistiques – originairement vécues comme une
frustration – en discrimination privilégiée et en occasion pour résister à l’homogénéisation de la culture
dominante. Ceci dit, nous estimons que le processus d’intégration socio-culturelle de Micone est témoigné par les différentes
étapes d’écriture abordées, soit la création des pièces de théâtre – dont le pouvoir thaumaturgique
de la catharsis aide l’auteur à se délivrer du sens de déracinement et du traumatisme causé par la migration; la traduction – en tant que moment d’acceptation du nouveau contexte et de rattrapage du patrimoine littéraire grâce auquel il
peut renégocier et réélaborer sa condition de migrant, et finalement, l’auto-traduction – coïncidant avec la phase
de dér-ac-imilation qui trouve dans la traduction son antécédent. Ce que nous entendons par ce néologisme - qui est en
même temps un mot-valise contenant les trois étapes d’intégration socio-culturelle de l’auteur, soit le sentiment de
déracinement (préfixe « der »), la phase d’acceptation (thème « ac ») et d’intégration/assimilation
(désinence « imil-ation) -, c’est que Micone inaugure la construction de son identité, de son intégration, tout en
redéfinissant son être-au-monde autre, au moment où il aborde la pratique de la traduction et successivement de
l’auto-traduction qui lui permettent de compléter sa quête identitaire. Bien plus encore, cela lui consent de mettre le patrimoine
littéraire et le capital symbolique de sa culture d’origine à disposition de la société d’accueil et ce faisant, il sort de
l’ascopique en devenant visible aux autres. De cette façon, son italianité ne représente plus un obstacle à
l’intégration ou à l’assimilation au nouveau contexte. Au contraire, elle devient la voie qui favorise cette transition et le facteur
à partir duquel reformuler et repenser la condition du migrant. Son italianité, qui représentait avant la marque de son hybridité et la
source d’une insécurité linguistique devient le stratagème pour récrire son existence et reformuler l’intégration
sociale de manière égalitaire et participative. La traduction alors lui consent de revenir à la terre d’accueil avec son capital
symbolique, donc sa « marchandise littéraire » et son ipséité à échanger. Comme Sylvie Fortin l’affirme, « le
processus d’intégration revêt un caractère à dimension sociale et est articulé selon trois dimensions :
l’intégration économique, l’intégration sociale et l’intégration normative et symbolique »9.
C’est pourquoi nous estimons que la traduction marque l’initiation du processus de déracimilation, car elle représente
l’espace de convergence et de réalisation des formes d’intégration mentionnées ci-dessus. L’(auto)-traduction, ainsi que
l’écriture théâtrale, mènent l’auteur à une intégration économique car elle devient l’exemple tangible
de sa présence et de son insertion dans le monde du travail. Elle représente le produit d’un engagement dont tous peuvent
bénéficier, une « marchandise littéraire » qu’il échange avec la société d’accueil tout en
préservant ses racines, comme s’il était le nouveau testament d’un humanisme retrouvé. En même temps, elle comporte une
intégration sociale puisqu’elle inscrit l’auteur dans un réseau de sociabilité qui garantit sa visibilité et lui permet de
s’exprimer librement et finalement, elle le guide à l’intégration symbolique qui « s’exprime par la reconnaissance sociale
du migrant, de la place qu’il occupe et de l’utilité de cette place au sein d’un système. C’est donc son insertion dans
les structures culturelles, sociales et, par conséquent, économiques du pays d’accueil par le biais de la traduction, que Micone inaugure
son intégration qui « ne suppose pas la suppression du passé immigrant mais l’incorporation de celui-ci dans le présent » 10.
Pour conclure, l’expérience éclectique de Micone vise à nous démontrer comment l’adoption d’une approche
littéraire dyadique (soit l’écriture et la traduction) incarne la volonté de l’auteur de revivre et de disséquer
consciemment l’hybridité culturelle et linguistique qui lui consentent à la fois de récupérer ses origines, les
réinterpréter en considération du nouvel espace habité et finalement, d’élaborer une approche personnalisés de
l’intégration qui n’implique guère un clivage avec ses origines. C’est par la traduction que Micone renégocie son transit
dans la société d’accueil, c’est-à-dire par l’acceptation de s’intégrer intellectuellement et de
s’assimiler aux normes sociales en échange de la libre circulation de sa « marchandise littéraire », la seule panacée
capable de lui garantir la sauvegarde de son code génétique italien. Cette palingénésie, caractérisée par une italianité
déclinée à la nouvelle réalité sensible, passe donc par la traduction qui devient une Bildungsübersetzung11
. Cette traduction de formation aide l’auteur à revivre les étapes de sa jeunesse marquée par le besoin de sortir de cette
transparence responsable de son inexistence dans la société d’accueil. Par le biais de la traduction, et plus en général de
l’écriture, Micone récrit les phases de la mobilité sociale que l’immigré doit franchir et qui présupposent son
observabilité et son auto-affirmation culturelle, politique et économique indépendamment de sa race. C’est ainsi que dans la
perspective d’un moi complexe italo-québécois, son affiliation au contexte est plausible à condition que les sentiments de
déracinement et d’acceptation ne soient pas reniés. Au contraire, ils deviennent la conditio sine qua non du processus de déracimilation - soit d’intégration scopique - qui s’accomplit tout en déterminant un enracinement individualisé. Il
tend d’une part, a se servir de l’écriture, de la traduction et de l’auto-traduction en tant que remèdes littéraires
à la scopicité de l’individu ; d’autre part, à la préservation d’une l’italianité visant
plutôt à l’auto-affirmation du migrant qu’à sa standardisation, voire à son homogénéisation.
Notes :
1
Marco Micone (Italie 1945 -) est écrivain italien émigré au Québec en 1958.
2 Le terme déracimilation est à la fois un néologisme et un mot-valise contenant les trois étapes d’intégration
socio-culturelle de Micone, c’est-à-dire, le sentiment de déracinement, la phase d’acceptation du nouveau contexte
phénoménologique et finalement d’assimilation qui peut emmener aussi à l’intégration. Plus précisément, ce
néologisme naît de la fusion entre le préfixe « der » du lexème ‘déracinement’, le thème « ac
» du mot ‘acceptation’ et finalement, les désinences « imil-ation » évoquant les étapes d’intégration
et/ou d’assimilation.
3 M. Micone. Écrire et traduire entre deux langues et deux cultures. [En ligne].
http://molisedautoreuno.splinder.com/post/19807971/testo-originale-di-marco-micone
. Consulté le 18 novembre 2011.
4 Par ce terme nous entendons le manque de visibilité qui afflige l’immigré.
5 J-P Dufiet. Le ‘plus que français’ ou la représentation de la langue italienne dans ‘Trilogia’ de Marco Micone,
p. 35. Dans: Ferraro A., A.P. De Luca. Parcours migrants au Québec. L’italianité de Marco Micone à Philippe Poloni. Udine:
Forum, 2006.
6 M. Micone. Le figuier enchanté. (1992). [Citation en épigraphe]. Montréal: Boréal, 1998.
7 M. Micone. Écrire et traduire entre deux langues et deux cultures. [En ligne].
http://molisedautoreuno.splinder.com/post/19807971/testo-originale-di-marco-micone
. Consulté le 18 novembre 2011.
8 S. Lévesque, p. 10.
9 S. Fortin. 2000. Pour en finir avec l’intégration… Montréal, Groupe de recherche ethnicité et société,
CEETUM, Université de Montréal, p. 19. [En ligne]. P. https://depot.erudit.org/handle/000937dd. Consulté le 12 février 2012.
10 S. Fortin, p. 4.
11 Par ce terme, nous entendons la “traduction de formation”.
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